KING KONG
King kong n'est plus à présenter. Devenu un classique des films
fantastiques ou d'horreur (suivant le point de vue) comme godzilla, il est surtout
connu par son coté novateur..de l'époque.
Si l'on regarde le scénario, King Kong va encore moins loin qu'un jurassick
park III. Cependant il faut noter la raison : les page du script ont été
perdues. En effet la construction logique du film est illogique car il manque
beaucoup de scène qui nous auraient permis de comprendre qui va vers où.
Lorsque l'équipe poursuit King Kong, j'ai longtemps cru qu'il y avait tout
l'équipage. Que nenni ! En fait il y a au debut 50 personnes qui passent
sous les faux arbres puis scène suivante du marécage, ils sont 20
( 30 téléportés), puis après l'attaque du dinosaure
aquatique ils sont 10, puis lorsqu'ils rejoignent la berge ils sont 20, puis atteignant
le tronc qui fait office de pont ils sont 6 ou 7 puis 1, et lorsque l'unique survivant
rejoint la porte du mur protecteur il retrouve....facilement 50 personnes. Tout
ça pour dire que comme tous films d'horreur de série B, les gens
apparaissent et disparaissent et on ne peut pas dire que c'est dû à
une volonté de supprimer des scènes longues et inutiles car King
Kong est un prétexte à montrer le talent d'animation des créateurs.
D'ailleurs si l'on connait un peu la motivation des cinéastes, c'est les
effets spéciaux. Bon il n'y a pas que ça mais c'est la seule chose
à voir (et l'érotisme aussi). La chute du film aussi est pourrie
et vaut les films de Ed wood avec son coté morale radicale, non rigoureuse,
inapplicable en toutes situations et tout droit sorti du papa qui menace son fiston
d'appeler le loup s'il n'est pas sage.
Dommage j'aurais bien voulu des acteurs intelligents. Ils se limitent à
leur texte (enfin celui qui n'as pas trop perdu de pages) croire moins des fois
et mais font par contre tres bien les incredules : ils ne croient pas du tout
à l'histoire et à leur rôle. Ni à quoi que ce soit.
De vrais stoïciens.
Ainsi King Kong et n'importe quoi passent son temps à se battre entre latex
et caoutchouc. Même si la technique y est et que cela n'est vraiment pas
facile de faire de si nombreuses animations (presque une heure de ça....ça
en fait des prises d'image par seconde !) la plupart sont inutiles voir carrément
nuisible au film. Là aussi les pages arrachées ou perdues (ici on
peut même préciser les lignes rayées ou mal écrites
et donc sautées) handicapent de superbes combats. Enfin quand je dis superbe
je me place dans la peau d'un petit garcon de 6 ans ou de quelqu'un qui découvre
ça à l'après-guerre. La plupart des combats entre Godzilla
(mince c'est King Kong) et n'importe quoi ont pour but de nous dire : "attention
la jungle de King Kong est dangeureuse" car dès que King Kong passe
près (ou loin) d'un organisme, celui l'attaque et on a droit à 20
minutes de latex manipulé par un autiste qui tente desesperement d'accoupler
les personnages par des coups de boutoirs ou de collision de divers parties des
corps en latex. D'ailleurs les combats sont tellement crédibles qu'on dirait
"maciste en enfer" : c'est du pipeau pendant tout le combat sauf à
la dernière seconde où "pop" l'enemmi de King Kong est
terrassé. D'ailleurs terrassé à demi car tant qu'on envoie
par une grenade made in usa (on explique au spectateur que ces grenades sont puissantes
(2 minutes du film) et que donc c'est puissant alors attention c'est puissant)
vers le fond du studio où est projeté en super8 l'animation du latex
dangereux qui-doit-recevoir-une-grenade-pour-etre-terrassé, alors le monstre
ne peut être réelement terrassé.
Il faut noter aussi un certain érotisme. L'héroine, une bêta-moins
du "Meilleur des Mondes", se trouve facilement en tenue légére
pour l'époque avec King Kong le mastard à trois poils qui représente
la virilité d'un monde de brute (sa jungle).
De l'ensemble de ce film ressortira les effets spéciaux très réussis
de l'époque (du très bon boulot) et que King Kong escaladera La
plus haute tour de l'époque. Le reste, vaut mieux oublier.
(Lantak)
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